Apple et Google lancent le système de notification d’exposition COVID-19

Apple et Google lancent le système de notification d’exposition COVID-19

Apple-iPhone

Les géants de la technologie Apple et Google ont lancé un système de notification d’exposition COVID-19, essentiellement une interface de programmation unifiée qui permettra aux services de santé publique de créer leurs propres applications de suivi des contacts.

L’idée est qu’après qu’un individu ait téléchargé et activé une application de suivi des contacts sur son téléphone, il recevrait par la suite une alerte s’il était exposé à une personne qui a été diagnostiquée ou qui est susceptible d’avoir COVID-19. Bien sûr, cela suppose que la personne COVID-19 positive a également l’application activée sur son téléphone.

Les entreprises ont déclaré que le suivi des contacts Le numérique est destiné à faire valoir le suivi traditionnel de personne à personne, et non à le remplacer. Ce système est plus rapide que le suivi traditionnel, nécessite moins de ressources et ne dépendant pas de la mémoire humaine, il peut faciliter le suivi de l’exposition dans des espaces encombrés ou des contacts avec des étrangers.

Pourcentage de la population nécessaire

D’autre part, pour que ces applications soient efficaces, elles exigent que les utilisateurs téléchargent et activent les applications sur leurs téléphones. Un modèle, de l’Université d’Oxford, a constaté que pour que le suivi des contacts numériques soit efficace, 60 pour cent de la population devrait opter pour son installation. Des taux d’adoption plus faibles pourraient encore avoir un effet positif, mais moindre, ont noté les chercheurs.

Pour atteindre un niveau de participation aussi élevé, les Américains devront avoir confiance dans la protection de leurs données de santé privées, ce que les entreprises de technologie qui collectent des données sur la santé ont dû faire face ces dernières années. Il se pose également la question de savoir comment les applications vérifieront les tests COVID-19 positifs et se protégeront contre les personnes inondant le système de faux diagnostics.

Fonctionnement de l’application et de ses bases

Google et Apple Ils disent que la vérification des diagnostics sera laissée aux autorités de santé individuelles pour décider de la façon dont elles s’en approchent. D’un point de vue pratique, les applications, qui nécessitent Bluetooth, doivent éviter d’épuiser la batterie des utilisateurs si les services de santé publique s’attendent à ce que les Américains les utilisent réellement.

Les entreprises technologiques ont obtenu des contributions d’associations de santé publique, y compris les Centers for Disease Control and Prevention, des organisations à but non lucratif, des représentants du gouvernement, des universitaires et des experts en protection de la vie privée, pour répondre à certaines de ces préoccupations, ont déclaré les sociétés.

Une fois télécharger l’application, les utilisateurs devront donner leur consentement pour mettre leurs informations à la disposition des autorités sanitaires et ils pourront à la fois les activer et les désactiver quand ils le souhaitent.

La collecte de données resterait privée et ne serait utilisée que par les autorités sanitaires pour l’exposition au COVID-19, elle ne sera pas stockée dans une base de données centrale, ce que les entreprises ont réitéré à plusieurs reprises, par peur des utilisateurs.

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