Application de surveillance des patients atteints de coronavirus 2020

Les autorités italiennes travaillent à la mise en place d’un application mobile Cela aiderait les services de santé locaux à retracer les contacts des personnes testées positives pour le coronavirus alors que le gouvernement cherche des moyens de lever progressivement le blocus de fer imposé il y a un mois.

Les applications pour smartphones et autres technologies numériques ont été largement utilisées dans des pays asiatiques comme Singapour et la Corée du Sud pour aider à limiter la propagation du virus. Même ainsi, en Europe, il y a eu de sérieux doutes quant à la possibilité d’utilisation des données et de violations de la vie privée pour la population.

La ministre de l’Innovation, Paola Pisano, a reconnu que le lancement de l’application poserait des problèmes majeurs de confidentialité et de contrôle des données, ce qui devrait être résolu avant sa mise en ligne.

Mais cela pourrait aider à réduire la contagion et à limiter l’impact d’un maladie qui a tué plus de 17 000 personnes en Italie en un peu plus d’un mois. «C’est un terrain délicat. Je pense que nous en sommes tous conscients et que nous devrions continuer sans le faire », a-t-il déclaré lors d’une audition parlementaire mercredi.

Les gouvernements confrontés à la dévastation économique causée par des semaines de blocus cherchent désespérément des moyens de remettre les gens au travail tout en évitant une deuxième vague meurtrière de l’épidémie, et plusieurs pays travaillent sur la technologie des applications. L’Italie a lancé un appel d’offres pour un application de surveillance et assistance médicale à distance le 24 mars. Il a reçu des centaines de propositions qui sont actuellement en cours d’évaluation par un groupe de travail spécialement créé pour lui.

L’application ne serait qu’une partie d’un système de suivi et de soutien plus complet, a déclaré Pisano. Il fonctionnerait volontairement et devrait être limité à des fins clairement définies et garantir l’anonymat, ainsi que répondre à des exigences techniques. L’application enregistrait lorsqu’elle se trouvait à proximité d’un autre utilisateur d’un téléphone intelligent Avec l’application, pendant combien de temps et à quelle distance et si une personne est testée positive pour le coronavirus, les autorités pourraient retracer les contacts et les alerter.

Le système serait interopérable, disent ses créateurs, permettant à une personne qui entre en contact étroit avec une personne testée plus tard positive au COVID-19 d’être avertie, même si elle se rend par la suite dans un autre pays de l’Union européenne. Cela semble extrêmement utile en termes épidémiologiques, mais cela ouvre fortement le débat en termes de vie privée et de droits.