Comment les villes du monde entier gèrent-elles le sur-tourisme?

Cette année, la question du sur-tourisme a occupé le devant de la scène, surtout en haute saison, villes du monde entier, semble-t-il, a atteint le point de basculement. Dans des endroits comme Rome, Venise et Amsterdam, les responsables ont annoncé de nouvelles mesures audacieuses pour faire face à la surcharge touristique et préserver l’habitabilité des habitants.

De nouvelles règles ont été introduites pour canaliser et distribuer aux visiteurs, réduire les mauvais comportements ou donner un peu de répit aux sites populaires. Alors que les destinations continuent de découvrir comment cultiver une industrie du tourisme durable pour les années à venir, nous pouvons nous attendre à voir plus de changements, mais pour l’instant, voyons comment 2019 a changé la façon dont nous interagissons avec certains des environnements de voyage les plus populaires.

Italie

Boire dans les rues, jeter des ordures, nager dans les canaux ou patauger dans les fontaines, marcher torse nu, voler du sable sur les plages, manger devant les monuments historiques ou simplement être généralement une nuisance pour l’ordre public peut désormais être giflé avec de belles régions italiennes de forte densité touristique.

Des endroits comme Venise, Rome, Florence, Milan et la Sardaigne ont signalé une augmentation des comportements indécis liés aux touristes ces dernières années et ont répondu par une vague d’interdictions, visant à encourager les visiteurs à se comporter de manière plus respectueuse. .

Rome, qui reçoit environ 20 millions de visiteurs par an, a également envisagé des politiques pour mieux gérer la circulation et améliorer la sécurité sur les sites touristiques obstrués. Au cours de l’été, il a introduit une amende de 250 euros pour toute personne surprise assise sur la Plaza de España et a annoncé le mois dernier son intention de restreindre l’accès à la fontaine de Trevi.

Amsterdam, Pays-Bas

En mai, l’Office du tourisme des Pays-Bas a annoncé qu’il cesserait de promouvoir activement le pays en tant que destination touristique et se concentrerait plutôt sur la redistribution des visiteurs vers les régions les moins connues du pays. Amsterdam a introduit de nouvelles impulsions pour contenir le nombre de touristes annonçant l’interdiction des groupes de touristes dans le quartier rouge à partir de 2020 et l’interdiction des vélos à bière. Il a également supprimé le panneau “I Love Amsterdam” devant le Rijksmuseum après environ 6 000 selfies pris avec le panneau chaque jour.

Des lecteurs de cartes mobiles ont été délivrés à la police, leur permettant d’imposer des amendes sur place à toute personne ayant commis un comportement antisocial. La miction publique, le désordre et les ordures entraîneront des amendes de 140 £ (125 €); En buvant de l’alcool dans la rue, vous gagnerez une amende de 95 £.

Il y a d’autres changements à l’horizon. À partir du 1er janvier 2020, la ville augmentera sa taxe de séjour pour tout visiteur passant la nuit à Amsterdam, qu’il séjourne dans un hôtel, une maison d’hôtes ou une location Airbnb. La capitale néerlandaise compte environ 850 000 habitants et a accueilli 19 millions de touristes l’année dernière. Ce nombre devrait passer à 29 millions d’ici 2025.

Paris France

Cette année, les responsables parisiens ont annoncé leur intention d’interdire les bus touristiques du centre-ville et ont encouragé les visiteurs à prendre des options plus «écologiques» au lieu des vélos, des transports en commun ou à pied.

Emmanuel Grégoire, adjoint au maire de Paris, a déclaré que la mesure s’inscrit dans le cadre des mesures de lutte contre le tourisme de masse et a déclaré que les Parisiens sont préoccupés par l’afflux de ces véhicules, qui deviennent une nuisance en termes de bruit, de congestion et pollution.

Paris est l’une des villes les plus visitées au monde et a accueilli 50 millions de visiteurs l’année dernière, tandis que la France est le pays le plus visité au monde avec 87 millions de visiteurs en 2018.

Bruges, Belgique

Le tourisme d’outre-mer n’a pas encore atteint la deuxième ville de Belgique et les autorités ont l’intention de le maintenir ainsi. Cependant, le nombre de visiteurs est en augmentation, de sorte que la ville de poche pourrait avoir du mal à suivre le rythme. En 2018, Bruges a accueilli quelque 8,3 millions de touristes, soit une augmentation de près de 900000 l’année précédente. La plupart des visiteurs étaient des excursionnistes de croisières.

Afin de devancer le problème, Bruges a introduit un plafond pour les navires de croisière amarrés dans son port en 2019, réduisant le nombre de cinq à deux à la fois. Les croisières sont désormais encouragées à accoster en semaine plutôt que le week-end pour mieux contrôler la foule.